you still got a lotta drugs to do (simeon)

le rire du grand garçon est contagieux. simeon l'a attrapé, alors elle rigole aussi et ils ont l'air un peu idiots ensemble, là, couchés dans le même lit, lui qui la regarde observer le plafond.
c'est un moment de petite euphorique qui s'estompe lorsque jean demande, lorsque des points d'interrogations ponctuent ses phrases.
que toi.
la voix intérieure de simeon résonne dans son crâne qui déborde et elle fronce un moment les sourcils, se concentrant sur la question. elle croit qu'avec jean, elle peut dire un peu tout ce qui lui passe par la tête. qu'avec jean, ils forment un beau duo improbable d'amis. ce qu'elle évite de croire avec jean, c'est que ça ne lui dérangerait pas vraiment, au creux d'elle même, s'il décidait de glisser ses grandes mains sur ses joues pour attirer son visage près du sien et nouer leurs lèvres ensemble. (elle croit que l'herbe magique lui fait avoir de drôles de pensées et elle chasse la dernière image de sa tête.)
- quand je dis « que toi », je veux dire... que t'es pas un garçon qui voudrait coucher avec moi, alors c'est pas si dramatique de m'étendre à tes côtés.
elle fait bouger ses orteils recouverts de ses chaussettes et ça chatouille jusque dans le bout de ses doigts. elle hoche la tête, fermant les yeux pour profiter de toutes les sensations que son corps découvre.
- j'aime bien. et c'est promis. je crois pas que je ferais ça avec quelqu'un d'autre, de toute façon.
sourire aux lèvres.